De nouveaux écrivains et musiciens entreront en 2013 dans le domaine public, mais aussi des œuvres architecturales comme celles d’Hector Guimard (photo Peter Clericuzio, Wikipédia via SavoirsCom1).

De nouveaux écrivains et musiciens entreront en 2013 dans le domaine public, mais aussi des œuvres architecturales comme celles d’Hector Guimard (photo Peter Clericuzio, Wikipédia via SavoirsCom1).


Les fêtes de Noël étant terminées, chacun a remisé son calendrier de l’Avent vide de chocolats, et pense plutôt à manger un peu de soupe et de salade pour se refaire un estomac avant le prochain réveillon… qui arrive à grand pas. Mais il est un autre calendrier de l’Avent qui recèle des pépites autres qu’alimentaires, parfaitement digérables en tout temps. Ce calendrier a de plus le bon goût de se terminer plus tard que le traditionnel-chocolaté. Depuis le 1er décembre en effet, et jusqu’au 31 inclus, on peut découvrir chaque jour chez SavoirsCom1 le nom d’un auteur dont l’œuvre, le 1er janvier 2013, tombera dans le domaine public.
Tombera ? Hé non : s’élèvera, dit-on chez SavoirsCom1 — c’est notamment précisé dès la première phrase de la première fiche, consacrée à Robert Musil. La nuance entre le vocable journalistique habituel et la terminologie militante est de taille, et mérite à mon avis d’être relevée. Car le domaine public n’est pas une tombe où enterrer des œuvres destinées à sombrer dans l’oubli, mais bien une source de richesse pour les créateurs et le public d’aujourd’hui et de demain. En ce sens, entrer dans le domaine public n’est pas un désagrément (sauf pour quelques éditeurs plus soucieux de rente que culture), mais au contraire une promesse de partage pour tous.