Galatasaray Üniversitesi - principe du logoAprès être passé près du gros lot deux fois de suite,
Après avoir épluché la réglementation sur les charges de cours,
Après avoir conclu qu’il me fallait enseigner dans le secondaire si je voulais avoir la possibilité d’enseigner dans le supérieur,
Après avoir envoyé des candidatures un peu partout (lycées publics, privés, agricoles, organismes de formation pour adultes),
Après avoir passé deux semaines de vacances loin de ces préoccupations, mais pas trop loin d’une connexion internet quand même,
Après m’être demandé ce que j’allais faire si par malheur on me proposait un poste de prof d’histoire-géo à plein temps dans un collège, et rien que ça,
Après m’être dit : « On verra bien, fais-toi plutôt un plan de travail pour l’été, il faut que tu avances dans ton projet de bouquin »,
Voilà que je reçois un coup de fil.
Je suis classé premier sur un poste d’enseignant-chercheur non titulaire à l’Université Galatasaray d’Istanbul. Contrat de deux ans renouvelable une fois, spécialement destiné aux docteurs cherchant un poste de maître de conférences. Dans une université publique turque, et francophone. Plus précisément : une faculté de communication avec une spécialité journalisme. Cours pratiques et théoriques. Tout ce que je cherche. Cela bouscule un peu nos plans (que va faire Céline ? Et Gaspard, qui fait sa rentrée en petite section de maternelle dans un mois et demi ?). Mais c’est diablement intéressant, excitant, motivant. On m’a donné cinq jours pour réfléchir. On discute deux jours, ça suffit pour la décision. Le reste, on avisera.
Je commande une méthode de turc.
Direction Istanbul !